C'est au terme d'une enquête minutieuse que les magistrats de la cour d'appel de Versailles ont prononcé un non-lieu dans l'affaire de la disparition de Justine Vacher, survenue en 2006. L'adolescente de 17 ans disparue à Garches dans la banlieue parisienne a été retrouvée morte en 2010 à Saint-Pierre-d'Allex dans la Drôme, trois ans après les faits. Ses parents avaient alors déposé plainte contre X. Un an plus tard, le parquet de Grasse avait ouvert une information judiciaire et avait saisi le juge d'instruction, en charge de l'affaire de disparition. La magistrate en charge du dossier a donc estimé que la disparition de Justine Vacher ne pouvait être qualifiée de crime et a donc classé l'affaire. La jeune fille est morte à l'âge de 19 ans sans qu'on ait réussi à retrouver son meurtrier.
Publié le 20 mai 2018
La disparition de Justine Vacher n'est pas un crime et ne peut être qualifié de crime. Il est donc impossible de la poursuivre pénalement. Un non-lieu a été prononcé au bénéfice des parents de Justine Vacher.
Aucune trace de sang n'a été relevée sur la victime, pas de traces de coups ou de morsures... et la thèse du suicide ne peut être écartée.
La victime était en effet atteinte de schizophrénie et avait subi de nombreux traitements.
Des circonstances qui rendent difficile le scénario du suicide. L'adolescente avait notamment été suivie par un pédopsychiatre. Les parents de Justine Vacher étaient persuadés qu'elle s'était suicidée lorsqu'ils l'avaient retirée à ses parents. Ils ont donc déposé plainte contre X pour qu'elle ne soit pas jugée et pour que justice ne soit pas rendue dans ce qui était une affaire privée de disparition.
En 2013, un procès pénal avait été ouvert et un non-lieu avait été rendu dans cette affaire. Une enquête de personnalité avait permis de démontrer que Justine Vacher était sous l'emprise de produits psychotropes et qu'elle avait subi des traitements psychiatriques sans que cela soit connu de ses parents ou de la justice. La jeune fille était également suivie par des spécialistes du suicide. Ces derniers avaient conclu qu'elle n'avait pas cherché à se suicider et que ses parents avaient été convaincus de son intention. Le juge d'instruction avait suivi l'avis de ces experts et avait considéré que Justine Vacher avait été victime d'un abus de confiance.
Ainsi, le non-lieu prononcé aujourd'hui dans cette affaire a été rendu en faveur des parents de Justine Vacher.
En 2016, dans un autre dossier, des parents avaient déposé plainte contre X pour qu'elle soit jugée dans l'affaire de la disparition de leur fille de 15 ans, en 2013, après avoir été convaincus qu'elle s'était suicidée puisqu'elle avait été hospitalisée. Les magistrats avaient conclu que Justine Vacher avait été victime d'un abus de confiance et que son décès était donc lié à la consommation de produits psychotropes.
En mars 2017, Justine Vacher avait été retrouvée morte. L'autopsie avait révélé que sa mort n'avait aucun lien avec la prise de produits psychotropes.
Les familles des victimes avaient alors déposé plainte contre X pour que le non-lieu soit prononcé dans cette affaire et pour qu'il soit fait la lumière sur les circonstances de la disparition de leur fille.
Les parents de Justine Vacher s'étaient ensuite portés parties civiles.
Après un non-lieu prononcé en 2013, les magistrats de la cour d'appel de Versailles ont donc prononcé à nouveau un non-lieu.
Auteur : Antoine Delmas
En octobre 2017, les parents de Justine Vacher avaient également déposé plainte contre X pour que le non-lieu soit prononcé dans cette affaire.
Ils s'étaient ensuite portés partie civile.
Ils ont obtenu le 20 mai 2018 un non-lieu de la part des magistrats de la cour d'appel de Versailles, en faveur de leurs parents.
Ils seront donc jugés pour non-dénonciation de crime.
En 2017, en ouverture de l'enquête, les parents de Justine Vacher avaient indiqué qu'ils avaient eu connaissance de la consommation de produits psychotropes de l'adolescente dès le mois d'août 2008, soit avant la disparition de la jeune fille, et que c'était la seule chose qu'ils savaient.
Les magistrats de la cour d'appel de Versailles ont considéré que les enquêteurs n'avaient pas eu accès aux résultats des analyses toxicologiques effectués sur le corps de la jeune fille. Les parents ont été entendus sur leur version des faits.
Ils ont également été entendus par les enquêteurs à la suite de la disparition de leur fille en 2010 à Saint-Pierre-d'Allex.
Il est également reproché à la procureure générale de la cour d'appel d'avoir tardé à saisir le juge d'instruction en 2013 alors qu'elle était informée de la disparition de la jeune fille.
Une nouvelle enquête est désormais en cours. Les juges de Versailles devraient également ordonner une nouvelle expertise psychologique.
Les parents de Justine Vacher ont également demandé qu'une nouvelle expertise psychiatrique soit réalisée pour déterminer les causes du suicide, ainsi qu'une nouvelle expertise de l'ADN de la jeune fille.
Après les résultats de l'enquête, la procureure générale de la cour d'appel de Versailles a fait savoir qu'elle comptait demander le classement sans suite dans l'affaire de la disparition de Justine Vacher, ainsi que pour les autres dossiers concernant le suicide de Justine Vacher et ceux concernant la consommation de psychotropes.
Les parents de Justine Vacher ont fait part de leur déception.
Ils n'ont pas compris que la magistrate n'ait pas décidé de classer l'affaire de la disparition de Justine Vacher, tout comme celle de son suicide, sans faire appel à un magistrat.
Ils ont aussi regretté que la magistrate n'ait pas été associée au processus judiciaire.
Ils ont également indiqué qu'ils n'étaient pas satisfaits des explications de la magistrate.
Ils ont également indiqué qu'ils étaient déçus.
Ils se sont dits déterminés à aller jusqu'au bout dans cette affaire.
Ils ont demandé la restitution de la garde de Justine Vacher pour que le corps soit exhumé.
Ils ont également indiqué qu'ils souhaitaient que les résultats de l'enquête soient connus.
Ils espèrent également que la procédure judiciaire ne soit pas classée dans le cadre de l'affaire de Justine Vacher.
Ils ont également indiqué qu'ils se porteraient partie civile si la procédure était classée.
Ils souhaitent également que le dossier soit transmis au procureur de la République et que les résultats de l'expertise psychiatrique soient communiqués.
Ils ont enfin précisé qu'ils attendaient des réponses concernant la mort de leur fille.
Ils ont indiqué qu'ils étaient déterminés à aller jusqu'au bout dans cette affaire et souhaitent que la procédure judiciaire ne soit pas classée.
Ils espèrent également que les résultats de l'expertise psychiatrique soient communiqués.
Ils ont également indiqué qu'ils souhaitaient que le dossier soit transmis au procureur de la République et que les résultats de l'expertise psychiatrique soient communiqués.
Ils sont également déterminés à aller jusqu'au bout dans cette affaire.
Ils souhaitent que la procédure judiciaire ne soit pas classée.
Ils ont indiqué qu'ils espèrent que les résultats de l'expertise psychiatrique soient communiqués.
Ils demandent également que la procédure judiciaire soit communiquée au procureur de la République et que les résultats de l'expertise psychiatrique soient communiqués.
Ils souhaitent également que la procédure judiciaire ne soit pas classée.
Ils espèrent également que la procédure judiciaire soit classée.
Ils souhaitent également que la procédure judiciaire soit classée.
Ils ont également indiqué qu'ils souhaitent que le dossier soit transmis au procureur de la République et que les résultats de l'expertise psychiatrique soient communiqués.
Ils ont indiqué qu'ils espèrent également que la procédure judiciaire soit classée.